... Mais qui était Jean Lurçat ?
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Jean Lurçat est né à Bruyères, dans les Vosges, le 1er juillet 1892. Fils de Lucien Jean Baptiste Lurçat et de Marie Emile Marguerite L’Hote, il est mort le 6 janvier 1966 à Saint-Paul de Vence. C’est un rénovateur de la tapisserie contemporaine. Il a surtout redonné un vrai sens à la tapisserie, comme au temps où les grands peintres ne s’en occupaient pas.
Il fut étudiant à Épinal puis à Nancy.
Il était membre des Académies de Sciences et des Beaux-Arts de France, de Belgique et du Portugal, président du cercle d’information de la tapisserie ancienne et moderne.
Il reçut sa première commande officielle qui fut tissée à la manufacture des Gobelins en 1936 (Les Illusions d’Icare). En 1939, il s’installa à Aubusson dans la Creuse. Il y créa des œuvres importantes en collaboration avec le lissier François Tabard, et relança les ateliers de tapisserie d’Aubusson.
Ses œuvres sont connues du monde entier. La plus importante : Le Chant du monde, est une grande toile tissée (en fait neuf tapisseries mesurant ensemble 500 m²), elle mesure soixante-dix-neuf mètres de longueur pour une hauteur de quatre mètres et demi. Commencée en 1957, elle devait mesurer cent-vingt-cinq mètres de long, mais cette grande œuvre a été interrompue par la mort de l’artiste. Actuellement, elle est exposée au musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine à Angers.
Plusieurs villes se disputaient ce chef-d’œuvre, madame Simone Lurçat (née Selves) a donné la préférence à la ville d’Angers où il se trouve actuellement.
Jean Lurçat s’était fixé à Saint-Céré (Lot), où il avait acheté un vieux château en ruines qu’il restaurera pour en faire son atelier. Ce château, situé à Saint-Laurent-les-Tours, domine la vallée de Saint-Céré. Actuellement, vous pouvez visiter le musée, placé dans l’enceinte du château.
Il meurt subitement le 6 janvier 1966 à Saint-Paul de Vence.
Simone Selves, son épouse, a fait une importante donation des œuvres de son mari à l’Académie des Beaux Arts en décembre 2001. Elle vit actuellement à Paris et se rend au château de Saint Laurent 4 à 6 mois par ans.
En France, plus de 20 établissements portent son nom : école de St Laurent-les-Tours, Collège et Lycée de Saint-Céré, un établissement public du 13e arrondissement de Paris, ainsi qu’à Bruyères (88) où est exposé une de ses statues devant l’entrée du lycée.